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Séminaire de Judith Lyon-Caen "Histoire et littérature, 1800-1950"

2021-2022 : « Histoire et littérature, 1800-1950 »

2021-2022

Campus Condorcet-Centre de colloques
Salle 3.10
Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers
annuel / hebdomadaire, vendredi 12:30-14:30
du 5 novembre 2021 au 3 juin 2022
Nombre de séances : 24

Comment faire de l’histoire avec de la littérature ? Que fait-on, en histoire et plus largement en sciences sociales, quand on prend pour objet cette réalité du monde social, aux contours instables et constamment discutés, qui est désignée comme « littérature » ? Ce séminaire s’intéresse aux formes de présence et de dissémination de la littérature depuis l’époque romantique jusqu’aux lendemains de la Seconde guerre mondiale. On y explore les voies d’une histoire du recours à la littérature, qui concerne des écrits littéraires reconnus aussi bien que des formes moins visibles de présence du littéraire ; une histoire qui s’intéresse aux producteurs de la littérature comme à ses lecteurs, qui cherche à décrire l’ensemble des gestes inscrivant la « littérature » dans le monde, comme activité, réalité matérielle, ensemble de pratiques dotées de valeur, horizon possible de l’écriture. Cette histoire s’interroge sur ce que ce qui est désigné comme littérature fait au monde dans lequel elle s’inscrit, ainsi que sur les ressources qu’elle constitue pour ceux qui y recourent, producteurs ou lecteurs.

Le travail s’organise autour de deux principaux terrains d’enquête : le premier concerne la modernité littéraire du XIXe siècle. Ici il s’agit de comprendre comment la littérature a pu être investie pour formuler l’expérience socio-historique des femmes et des hommes du XIXe siècle –  selon des amplitudes sociales et locales variables.

Le second terrain d’enquête concerne le recours à la littérature dans les camps et les ghettos de l’Europe occupée par les nazis. Des poèmes composés et lus dans le ghetto de Varsovie à la littérature du retour des camps et au-delà, l’écriture de littérature a été intensément investie face à la persécution et à la destruction. Ce qui se joue là c’est l’engagement et la mise à l’épreuve de la croyance romantique dans le pouvoir de la littérature à saisir l’expérience historique. De ce fait, on ne considère pas la « littérature » comme un réservoir de représentations culturelles des événéments ou de « réponses » à ces événéments mais on s’emploie à construire en objets pour l’histoire les actes et les choix formels des individus qui, face à la persécution et au génocide, s’emparent de l’écriture pour y déposer leur expérience, constituer une archive, documenter l’événement, résister, transmettre…

À la charnière de ces deux terrains, un dossier sera notamment exploré, qui concerne les pratiques de lectures de Balzac pendant et après la Deuxième guerre mondiale, dans une perspective qui croise histoire du livre, de l'édition, histoire des savoirs critiques et histoire des pratiques de lecture. Comment lit-on Balzac en 1930, 1940 ou 1950 ? Pour quoi faire ? Que nous disent les appropriations politiquement très polarisées de Balzac (revendiqué, en France, par l'Action française autant que par les communistes) des enjeux de la transmission littéraires ? Il s'agit donc de construire une histoire socio-politique de la transmission de la littérature.

 

2020-2021

105 bd Raspail

Salle 8
-105 bd Raspail 75006 Paris
annuel / hebdomadaire, vendredi 11:00-13:00
du 6 novembre 2020 au 11 juin 2021

https://enseignements.ehess.fr/2020-2021/ue/323

Pour les inscriptions préalables, désormais nécessaires :

https://listsem.ehess.fr/courses/323/requests/new

 

 

Comment faire de l’histoire avec de la littérature ? Que fait-on, en histoire et plus largement en sciences sociales, quand on prend pour objet cette réalité aux contours instables et constamment discutés qui est désignée comme « littérature » ? Ce séminaire s’intéresse aux formes de présence et de dissémination de la littérature dans le monde social depuis l’époque romantique jusqu’aux lendemains de la Seconde guerre mondiale. On y explore les voies d’une histoire du recours à la littérature, qui concerne des écrits littéraires reconnus aussi bien que des formes moins visibles de présence du littéraire ; une histoire qui s’intéresse aux producteurs de la littérature comme à ses lecteurs, qui cherche à décrire l’ensemble des gestes inscrivant la « littérature » dans le monde social, comme activité, réalité matérielle, ensemble de pratiques dotées de valeur, horizon possible de l’écriture. Cette histoire s’interroge sur ce que ce qui est désigné comme littérature fait au monde dans lequel elle s’inscrit, ainsi que sur les ressources qu’elle constitue pour ceux qui y recourent, producteurs ou lecteurs.


Le travail s’organise depuis plusieurs années autour de deux ensembles de questions : le premier concerne la modernité littéraire du XIXe siècle. Il s’agit de comprendre comment la littérature a pu être investie pour formuler l’expérience socio-historique des femmes et des hommes du XIXe siècle – certes selon des amplitudes sociales et locales variables. Le second concerne le recours à la littérature dans les camps et les ghettos de l’Europe occupée par les nazis.


La période difficile que nous traversons m’invite à combiner ces deux réflexions toujours en cours pour formuler une autre question, plus générale : que faisons-nous avec des objets littéraires du passé dans notre présent ? J’ai choisi d’organiser le séminaire de cette année autour de cette question, mais en la déplaçant : que faisaient-ils/elles avec des objets littéraires du passé dans leur présent ?, c’est-à-dire en m’intéressant à certains usages de la littérature du XIXe siècle au mitan du XXe siècle. Deux terrains d’enquête seront ouverts : le premier concerne les enjeux politiques de la lecture et de l’édition de l’œuvre de Balzac dans les années qui suivirent la Deuxième guerre mondiale ; le second l’écrivain Jean Cassou, « romantique » en 1930, quarante-huitard en 1939 comme en 1948, communard dans Les Massacres de Paris, mais aussi antifasciste, résistant et poète.

Parallèlement aux séances du séminaire, je proposerai un atelier de lecture collective du Juif Errant d’Eugène Sue, qui sera ponctué de rencontres en ligne et débouchera sur une série de séminaires au second semestre. Ecrit et publié en 1844-45, le roman de Sue noue au moins trois fils qui nous intéressent aujourd’hui : une écriture parisienne de l’épidémie (le choléra de 1832), l’engagement du roman dans la « cause du peuple » et l’évocation d’une figure de la traversée des temps et des mondes, le Juif errant.

 

Programme du premier semestre (le programme du second semestre sera précisé ultérieurement)

 

(Les textes à lire seront directement communiqués aux participants inscrits)

 

1. 6 novembre : Introduction générale

2. 13 novembre : « De quoi sommes nous contemporains » ? Deux terrains d’enquête pour une période troublée         

3. 20 novembre : Un Balzac d’après-guerre, I. Présentation

4. 27 novembre : Un Balzac d’après-guerre, II. Maurice Bardèche, éditeur de La Comédie humaine (Martel, 1947)

            Lecture Anne Simonin, « On peut guérir de ses blessures : Bardèche, Balzac et la Seconde Guerre mondiale » In : Mémoires occupées [en ligne]. Paris : Presses Sorbonne Nouvelle, 2013 <http://books.openedition.org/psn/365>

5. 4 décembre : Un Balzac d’après-guerre, III. Albert Béguin, éditeur de la Comédie humaine (Formes et Reflets, 1950

6. 11 décembre : Un Balzac d’après-guerre, IV. Lieux et enjeux d’un centenair

7. 18 décembre : Un Balzac d’après-guerre, V. Au seuil du roman : atelier de lecture

 

Lecture de fin d’année : Jean Cassou, Les Massacres de Paris (1935)

  1. 8 janvier 2021 : Géographie littéraire et écriture de l’histoire : le Paris des Massacres de Paris
  2. 15 janvier : Roman noir et usages du passé : la Commune, Versailles, Vichy
  3. 22 janvier : Romantismes de l’entre-deux-guerres I
  4. 29 janvier : Romantismes de l’entre-deux-guerres II
  5. 5 février : 1848, Jean Cassou, Walter Benjamin

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COMPTE RENDU D'ENSEIGNEMENT (septembre 2021)

 

La traversée d’une crise sanitaire, d’un confinement puis d’un autre, remodelant les expériences du temps présent, ne pouvaient pas ne pas trouver d’échos dans un séminaire où, toujours, il est des usages de la littérature, des usages de ces textes du passé qui voyagent dans le temps, transmis en tant que « littérature », appartenant ainsi à des temps multiples : passés de leur production, passés encore de leurs transmissions, présents de leurs multiples actualisations. Dans la première sidération du repli sur soi imposé par le confinement, on a pu entendre des propos contradictoires : d’un côté l’injonction d’un retour à la lecture des « classiques », qui aurait protégé le moi confiné de la violence du monde en l’installant dans une transtemporalité bienheureuse ; d’un autre côté la rupture avec le « monde d’avant » semblait rendre impossible tout accès aux mêmes textes, frappés d’inactualité.

Que faisons-nous avec les objets littéraires du passé dans notre présent troublé ? Cette question est venue rencontrer et remodeler une autre question, apparue, en réalité, dans le séminaire depuis quelque temps déjà, dans le frottement de mes deux terrains de recherche (usages de la littérature dans le temps long du XIXe siècle français ; formes de recours à la littérature, dans la lecture comme dans l’écriture, dans les camps et les ghettos de l’Europe occupée entre 1939 et 1945).

J’ai choisi d’organiser le séminaire de 2020-2021 autour de cette question qui pouvait être dite d’actualité (« que faisons-nous avec les objets littéraires du passé dans notre présent ? »)en la déplaçant : que faisaient-ils/elles avec des objets littéraires du passé dans leur présent ?. Deux terrains d’enquête ont été ouverts : le premier (séminaires de novembre et décembre 2020), appelé à se poursuivre dans les années à venir, porte sur les lectures de Balzac au milieu du XXe siècle. Le travail s’est d’abord fixé sur le moment du bicentenaire de la mort de Balzac (1950), qui permet d’apercevoir la polarisation politique de la question balzacienne, entre la lecture fasciste proposée par Maurice Bardèche dans l’édition Martel, et la lecture humaniste-chrétienne d’Albert Béguin pour le Club français du livre. Le second terrain concerne les usages politiques du romantisme dans les années 1930 et a conduit à s’intéresser particulièrement aux écrits critiques et romanesques de Jean Cassou (séminaires de janvier et février 2021)  : contre le classicissisme promu par l’Action française, une partie du travail culturel de Cassou, parmi d’autres, aura été de construire un romantisme émancipateur et humaniste, un romantisme anti-fasciste.

Cette plongée dans les écritures « romantiques » de l’entre-deux-guerres a conduit à une réflexion plus transversale sur les usages, les transmissions, les circulations des formes de typisations romantiques du monde social (séminaires de mars et avril 2021) : on a ainsi entendu deux jeunes docteur.e.s : Charlotte Dufour (Université de Lausanne, 26 mars) et Gautier Garnier (9 avril) avant plusieurs séances de travail (notamment avec deux doctorantes, Constance Barbaresco et Samia Myers) sur les usages politiques de la « grisette 1830 » entre 1900 et la fin des années 1930. D’autres séances ont été consacrées à des questions plus ponctuelles : une discussion avec Claire Paullian autour de Thésee, sa vie nouvelle de C. de Toledo (12 février) ; une présentation par Nathalie Cau de son livre L’attente. Dans les camps de personnes déplacées juives (1945-1952) à propos de la vie culturelle dans les camps de DPs. La dernière partie de l’année a permis un retour sur Balzac avec une proposition de lecture « historienne » de L’Interdiction  (14 mai) avant d’ouvrir le séminaire à des professeurs invités : Piotr Laskowski (28 mai) et Kamil Kijek (4 juin), tous deux sur des questions d’histoire culturelle des juifs de Pologne au XXe siècle.

Publications 2020-2021 :

« Littérature. Méfaits du livre et de la lecture sur les imaginations sensibles », dans Béatrice Delaurenti et Thomas Le Roux (dir.), Contagion, Paris, Ed. Vendémiaire, 2020, p. 193-200.

« Raconter la Shoah : 40 ans d’écrits personnels dans Le Monde juif », Revue d’Histoire de la Shoah, 2020/1 (N° 211), p. 13-30. DOI : 10.3917/rhsho.211.0013. URL : https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah-2020-1-page-13.htm

 « « Ce que la révolution doit à la littérature » : une polémique de 1848 », avec Rebecca Powers, Fabula / Les colloques, 1848 et la littérature [mai 2021], URL : http://www.fabula.org/colloques/document6983.php  

« L’un part, l’autre reste… Itinéraires parisiens de deux historiens survivants de la Shoah (1947-1953) », avec Aurélia Kalisky, Archives Juives, 2021/1 (Vol. 54), p. 89-115. DOI : 10.3917/aj1.541.0089. URL : https://www.cairn.info/revue-archives-juives-2021-1-page-89.htm

« Revenir dans la maison Balzac : Jean Cayrol 1950 », dans Balzac politico, a cura di Cristina Cassina, Pisa, Edizioni EST, 2021, p 187-200.

 

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2019-2020

Tous les vendredis à partir du 8 novembre 2019, de 11h à 13h, 105 bd Raspail, salle 1.

Comment faire de l’histoire avec de la littérature ? Que fait-on, en histoire et en sciences sociales, quand on prend pour objet cette réalité aux contours instables et constamment discutés qui est désignée comme « littérature » ? Ce séminaire s’intéresse aux formes de présence et de dissémination de la littérature dans le monde social depuis l’époque romantique jusqu’aux lendemains de la Seconde guerre mondiale. On y explore les voies d’une histoire du recours à la littérature, qui concerne des écrits littéraires reconnus aussi bien que des formes moins visibles de présence du littéraire ; une histoire qui s’intéresse aux producteurs de la littérature comme à ses lecteurs, qui cherche à décrire l’ensemble des gestes inscrivant la « littérature » dans le monde social, comme activité, réalité matérielle, ensemble de pratiques dotées de valeur, horizon possible de l’écriture. Cette histoire s’interroge sur ce que ce qui est désigné comme littérature fait au monde dans lequel elle s’inscrit, ainsi que sur les ressources qu’elle constitue pour ceux qui y recourent, producteurs ou lecteurs.

Le travail s’organise autour de deux principaux terrains d’enquête : le premier concerne la modernité littéraire du XIXe siècle. Ici il s’agit de comprendre comment la littérature a pu être investie pour formuler l’expérience socio-historique des femmes et des hommes du XIXe siècle – certes selon des amplitudes sociales et locales variables. En 2019-2020, s’engagera une enquête sur l’irruption de la littérature, dans son acceptation alors la plus actuelle, dans une bourgade du centre de la France autour de 1840 : on verra comment la littérature contribue à reconfigurer et déplacer non seulement un ensemble d’interactions sociales, mais encore ce qui, dans ces interactions, est ordinairement construit et se construit dans l’écrit. On s’intéressera également à d’autres cas de saisie du social par le fait littéraire, à partir des écrits du Palais Royal autour de 1830. Une série de séminaires sera enfin consacrée à la possibilité d’une « lecture historienne » de la poésie.

Le second terrain d’enquête concerne le recours à la littérature dans les camps et les ghettos de l’Europe occupée par les nazis. Des poèmes composés et lus dans le ghetto de Varsovie à la littérature du retour des camps, l’écriture de littérature a été intensément investie face à la persécution et à la destruction. Ce qui se joue là c’est l’engagement, le devenir, la mise à l’épreuve, de la croyance romantique dans le pouvoir de la littérature à saisir l’expérience historique. C’est à partir de ces pratiques que l’on réfléchira à nouveau sur les manières d’intégrer l’histoire des écrits et du fait littéraire à l’historiographie de la Shoah. On s’emploiera particulièrement à construire en objets pour l’histoire les choix formels des individus qui, face à la Catastrophe, s’emparent de l’écriture pour y déposer leur expérience, constituer une archive, documenter l’événement, résister, transmettre…

Programme des séances

8 novembre 2019 : Introduction générale

15 novembre 2019 : Littérature et politique au XIXe siècle. Perspectives d’ensemble

22 novembre 2019 : 1848, « ce que la Révolution doit à la littérature » : séance animée avec Rebecca Powers (Université de Californie, Santa Barbara)

29 novembre 2019 : 1848, quelques mises en récit

6 décembre 2019. Des « choses secrètes et maudites » : 1848 en 1939 (Jean Cassou).

13 décembre 2019. Lectures d’après-guerre. Balzac ou le temps du retour (1)

 20 décembre 2019. Lectures d’après-guerre. Balzac ou le temps du retour (2)

 10 janvier 2020. Lisa Roscioni (Université de Parme) : Mérimée et l'affaire Libri (1848-1852). Histoire d'un voleur des livres entre bibliophilie et enquête judiciaire.

 17 janvier 2020 : Usage du roman au XIXe siècle : Paul de Kock, une histoire culturelle

 24 janvier 2020. Usages de la fiction au XIXe siècle : George Sand et « Fanchette » (1843)

 31 janvier 2020. L’affaire Fanchette (2) : construire une enquêt

7 février 2020. L’affaire Fanchette (3) : parlures et écritures

 28 février 2020 : Travaux en cours

6 mars 2020. Luce Roudier (Université Paris Nanterre) : les archives de la littérature sérielle

13 mars 2020. Marine Lépinard (EHESS) : Traces d’Alfred de Musset

20 mars 2020. Les archives du littéraire. Perspectives.

27 mars 2020. De quoi est-on contemporain ? Les massacres de Paris (Jean Cassou): 1871-1935-1942

 3 avril 2020. Poésie et histoire (1). Clandestinités

 24 avril 2020. Poésie et histoire (2). La forme comme mémoire et comme support

 15 mai 2020. Poésie et histoire (3). La forme comme expérience

 22 mai 2020. Micro-géographie et anthropologie du fait littéraire. Propositions

 29 mai 2020. Retour au Palais-Royal – 1830 (1) : espaces vécus, espaces écrits, écrits du lieu

 5 juin 2020. Retour au Palais-Royal – 1830 (2) : chez Terry, galerie de Valois, 185

 12 juin 2020. Conclusion générale


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