Ce séminaire est consacré aux films qui, d’une façon ou d’une autre (et les modalités sont fort diverses) , entretiennent une relation très étroite avec la littérature (française) du XVIIe siècle. Nous nous demanderons quelles peuvent bien être la signification, la valeur et, peut-être,  la force du découpage d’un tel domaine, le littéraire, dans la mise en représentation cinématographique de ce qui, du passé, demeure disponible. Ce sera l’occasion de réfléchir à la différence des substances sémiotiques (l’écrit, voire le théâtre d’un côté, des images mouvantes et parlantes de l’autre) et au développement des séries d’énonciations, c’est-à-dire à la façon dont les temps présents parviennent, tant bien que mal, à faire venir jusqu’à eux le passé grâce à la saisie par le cinéma de ce qui est aujourd’hui considéré comme la littérature du XVIIe siècle. Programme de cette année : La Princesse de Clèves, livre producteur, si l’on peut dire, de plusieurs films (réalisés par Delannoy, De Oliveira, Zulawski, Honoré, Sauder).